Suprême flemme
Pas de changement. Si j'écris sur ce que je ressens, on oublie l'humour.
- Les oligarques suprêmes qui font exploser les limites et menacent de plus de dégâts, tels des souverains, ça allait déjà comme ça. C'est pas vrai : ça n'allait déjà pas du tout. Nous ne pouvions nous plaindre, nous n'étions pas en guerre. On a maintenant un pion au jeu de la folie qui fait profiter lui aussi de son complexe de supériorité divine. Arrivé par le plus fortuné (sinon heureux) des hasards avec son pote (pour le moment) trillionnaire. Je m'arrête deux secondes sur une question. Quel homme normalement constitué a jamais trouvé nécessaire de posséder un milliard de milliard ? Un défi ? Avec son bec de canard, il y a du Picsou dans ce mec, en beaucoup moins drôle. On peut le plaindre, ça DOIT être possible : avoir pour projet de vivre plusieurs centaines d'années, de changer ses pièces/ses organes sans assurance sociale, ce à quoi il faut ajouter les moyens de survivre dans l'espace. Le pauvre ! Quel gâchis de soi-disant Asperger et d'argent.
Revenons au chef élu grâce, au début qui était alors défendable, par une partie du peuple américain fondant sur lui avant tout beaucoup d'espoirs économiques. Une petite nouveauté : il a amené son panier, beaucoup moins marrant que celui de Jane Birkin. Il ne chante pas, mais cherche à piquer les pays comme on joue aux dames, en moins futé. Il a attendu que tout soit fait pour apparaître et lâcher son écœurant mépris. Aurait-il créé la Terre, il aurait tout bouffé, Terre, animaux et hommes. il a toujours faim. Il a pourtant déjà pas mal profité. Il ne chante pas, mais fait chanter. Je ne pensais pas qu'il pourrait être pire que ce qu'il avait déjà démontré par le passé (passé pas bien vieux), mais la situation n'était pas la même.
Les U.S.A ne m'ont jamais fascinée, mais ils m'étaient assez sympathiques. Ce dernier mois, j'ai passé en vitesse sur le tapis roulant de ma mémoire les noms américains illustres en me demandant lequel n'aurait pas eu honte de lui. Je n'ai pas trouvé.
- Le climat qui me rend malade non plus, ça ne fera pas rire, je compte parmi les nauséeux du sort que l'on fait subir à la nature et au monde. Les sujets de rigolade sont limités !
- L'I.A, vraiment pas d'avantage. Elle m'a sinon inspirée, bien plus obligée à écrire sur elle. Rien de bon n'en ressort à long terme. Elle me rappelle un sketch des Guignols de l'Info avec Monsieur Sylvestre (« bouaarhh aussi »), mais c'est toujours pareil. Quand c'est invraisemblable, on rit comme d'une fiction excessive. « De combien de personnes on aura besoin ?» Réponse : « maximum 2 ! » (et encore, je ne cite pas le propos le plus cynique).
Les bénéfices de l'i.a ressemblent à cela pour moi : 1 + 1, + 10 + 1,5 - 5 + 1 - 7 + 2,75, + 9,89 - 25, + 2, + 66,66 - 400 etc... C'est l'effet qu'elle me fait. C'est abstrait, ce sont les profits apportés à une société, auxquels il faudra ôter les pertes et l'illusion. L'I.A a comme une odeur méphitique, Ceux qui veulent la croire (désespérés que nous sommes) en perçoive un parfum envoûtant. Il semble exister un handicap de projection. Cela ressemble à ces contrats ou à ces pubs que l'on reçoit, dont on ne lit pas les lignes en caractères 8. Moi aussi, j'ai trouvé extraordinaire l'histoire de cet homme sauvé dont elle a trouvé l'erreur de diagnostic, engageant vers un traitement différent et adapté menant à la guérison de son cancer. A la nouvelle de la mise en œuvre de l'I.A au tout début, j'étais très positive, c'était une accélération d'aide à la Science. Mais ils n'en sont pas restés là.
La peur est majoritairement nocive, mais peut être salutaire. Un animal qui a peur ne se laisse pas cueillir, il se protège. Qu'il ait peu de chances de l'emporter, il aura malgré tout ce réflexe. La méfiance de l'intelligence artificielle, au lieu de l'accueillir avec le sourire comme au J.T, pourrait en arrêter l'exponentialité affolante déjà, à ce degré d'attirance pernicieuse.
Science sans conscience....
Ca, c'est fait et tenons-nous le pour dit, on ne sourira pas aujourd'hui..
Mais, mais, mais, mais, mais il y a bien plus sérieux que tout cela (a-t-on injecté une goutte de la soupe du mégalo - un des mégalos - dans la mienne ?
Tragique. En effet, vous comprendrez qu'il y aura toujours une injustice révoltante et centrale dans ma vie : je n'ai jamais été nominée aux Césars. Non mais, vous vous rendez compte ! Vous non plus ? Mais il faut réclamer, élargir les frontières de ce qui nous est dû !
Je développe et argumente, afin d'épaissir la consistance de mon dossier.
Vous prenez 1/3 d'Adjani, 1/3 de Bacri et vous avez 2/3 de moi en personne.
Alors ? C'est peut-être le dernier bon tiers de Pierre Richard qui fout tout par terre. Allons, Pierre ! Allons, moi !
Il y a peut-être aussi un motif, oh un prétexte : je n'ai jamais joué. Ca fait mal, quand même, cette carrière ratée non démarrée ! Moi aussi je vais prendre mon panier et passer devant Isabelle Huppert, Ludivine Sagnier, Laura Smet et je m'en vais exiger une annexion du statut de leur talent avant de tout leur dérober.
Contre quoi ? La paix. Elles l'ont bien cherché quoi !
Je suis heureuse d'une chose : de ne pas être cinglée de cette façon. Quelle estime aurais-je de moi ?!
Je vous avais dit que je n'avais rien à dire. La flemme !
Corine
Ps : j'ai ouïe-dire à plusieurs reprises que Pierre Richard avait beaucoup de traits de caractère comparables à ses rôles (ce que j'ai quelque temps eu du mal à croire :-) ), j'ai entendu Jean-Pierre Bacri et il paraissait avoir pas mal de points communs avec ce que l'on connaissait de lui. Pour Isabelle Adjani, elle semble bien plus posée que nombre de ses incarnations, mais il ne pouvait en être autrement !
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